Convention sur les doubles nationalités ou « c’est plus simple qu’avec l’Assemblée »
Une petite affaire de non-reconnaissance du mariage homo effectué à l’étranger et perte conséquente de la nationalité française agite en ce moment les blogs, rien de bien grave, juste la routine discriminante. Par contre Maître Éolas a mis le doigt sur une petite merveille politique.
Notre bien-aimé président a en effet décidé récemment de refaire la déco de sa chambre à coucher et pour cela à commencer par changer d’épouse. Malheureusement pour lui la marchandise est d’origine italienne et il souhaite fortement qu’elle soit intégrée dans son décor bien français le plus vite possible.
Problème. À cause d’une convention signée entre les pays du Conseil de l’Europe et d’une loi bien française signée par un ministre de l’intérieur de petite taille, soit elle attend 4 ans et elle peut se déclarer française, soit elle se fait naturaliser mais perd de ce fait sa nationalité italienne. Impensable pour l’Élysée, on perdrait la traçabilité du produit. Que faire alors ?
Et bien on est jamais si bien servi que par soi-même, ou du moins par ses féaux. La France par la plume de son Ministre des Affaires étrangères et européennes a dénoncé l'inique chapitre de la Convention. C’est quand même plus simple à modifier qu’en passant par l’Assemblée Nationale et si ça peut rendre service alors…
Mise à jour au 2 mai : Le mobile du crime tombe devant une analyse plus poussée de Ceteris Paribus. On appellera cela une heureuse coïncidence donc.
Publié dans Monde de merde
Monde à l’envers Politique Sarkozy
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