Depuis sa sortie, j’avais dit que je n’achèterais la Playstation II que le jour où Final Fantasy XII sera sorti dessus. En 2007 cela a été justement le cas et j’ai pu mettre mes pattes sur un petit pack console+jeu que je ne regrette nullement depuis. Il est temps que j’en parle ici.
J’ai toujours été un gros fan de la série des Final Fantasy, je ne m’en lasse pas et je suis capable de voir quelqu’un jouer à ce jeu pendant des heures. J’en suis capable et je l’ai déjà fait d’ailleurs, et pas qu’une seule fois :) Du coup, pouvoir jouer à un nouvel opus de la série est un vrai plaisir, surtout un comme Final Fantasy XII.
J’ai vraiment été scotché au jeu, du début à la fin. Graphiquement c’est enchanteur, les graphismes en 3D sont maitrisés et l’univers est beau à voir. Les effets spéciaux sont géniaux, comme toujours dans les Final Fantasy on est gratifié de superbes cinématiques de dialogues et d’invocations. Rien à redire là dessus, on voit que les développeurs de chez Square Enix maitrisent la plateforme et lui font cracher tout ce qu’elle est capable de donner.
Le système de jeu est semblable à celui de Final Fantasy XI et tranche avec les autres. Il n’y a plus de combats dans une arène séparée en face à face et au tour par tour. Les ennemis sont sur le même plan que l’exploration et les combats sont en temps réel. L’ensemble est bien maitrisé, les contrôles sont naturels et réagissent bien. On peut d’ailleurs scripter une partie du comportement des personnages, ceci allégeant grandement le déroulement des combats et permettant de se concentrer sur la stratégie globale.
Le scénario est différent de ceux qu’il y a habituellement, il fait moins place à l’aspect mystique et légendaire et plus à l’aspect politique des actions des personnages. Et ça j’aime ! C’est un scénario rempli de trahisons, de manœuvres, de coups bas. Comme d’habitude le héros du jeu est passablement niais mais il est finalement assez attachant, on finirait presque par ne plus vouloir lui en coller une quand il parle.
Bref, une vraie réussite, ce jeu se doit d’avoir été joué par les fans de Final Fantasy !
Je reviens d’un week-end en Alsace avec mon piti bouchon, très bon week-end qui m’a fait reprendre l’avion pour y aller. Je n’ai pas souvent l’occasion de le prendre et c’était la première fois que je décollais de nuit jeudi dernier à 7h du matin. Décollage que j’ai bien cru ne pas vivre avec la grève de la semaine dernière. Heureusement l’aéroport était normal, en tout cas du point de vue des passagers. L’hôtesse super sympa avec qui j’ai pu un peu discuter — nous n’étions que 8 passagers dans le petit Embraer 145 — m’a quand même dit qu’ils avaient eu du mal pour trouver quelqu’un et obtenir les documents de vol.
Ce fut un vol à la fois calme et mouvementé. Calme parce que j’ai pu admirer par les hublots ce qu’il se passait à l’extérieur, j’ai pu choisir tranquillement une place avec une bonne vue et sans aile dans le champ de vision. Calme aussi parce qu’avec seulement 7 autres passagers, j’aurais pu être seul dans l’habitacle. Mouvementé parce qu’il y a eu pas mal de turbulences malgré un ciel totalement dégagé à 13 000 mètres. Mouvementé aussi parce que l’atterrissage s’est fait avec 2 rebonds sur la piste, rebonds bien ressentis dans ce petit avion qu’est l’Embraer 145.
Le décollage s’est donc effectué en pleine nuit après un court trajet en bus sur le tarmac de l’aéroport. Alors que d’habitude j’ai du mal à distinguer les endroits où les avions peuvent rouler, de nuit les petites lueurs bleues le long des voies m’ont permis d’y voir bien mieux. J’ai pu aussi reconnaître le moment où l’avion s’est présenté en bout de piste en voyant les barres lumineuses vertes au sol avant qu’il ne prenne son envol.
Le ciel était d’un bleu cobalt profond piqué d’étoiles alors que le sol était lui piqué de milliers de lueurs en réseau. Les villes illuminées perçant au milieu des nuages plaqués au sol, on pouvait voir clairement le maillage des habitations, un réseau qui aurait pu refléter celui formé par les cristaux de glace à -50 °C sur mon hublot. L’horizon finit alors par s’éclairer d’un dégradé de rouge puis de rose baignant la cabine restée dans l’ombre.
Enfin au dessus des hauteurs du Massif central, j’ai admiré le levé du soleil, depuis la petite étincelle vue entre deux sommets jusqu’à ce qu’il s’en soit totalement extrait. J’ai pu voir dans les plis et les creux du massif la neige versée comme un crème vanille qui aurait un peu trop attendu. J’ai pu aussi voir des nuages moutonneux affrontant une nappe de nuages plats à la surface du sol, très loin au dessous de nous. Tous ces petits détails que je sais exister mais dont je n’ai que rarement l’occasion de voir.
Décidément, j’aime bien voler…
C’est traditionnel.
D’habitude le 1er janvier on passe son temps à souhaiter bonne année à tout le monde, cela en devient presque un réflexe…
Alors je profite de l’occasion pour vous souhaiter à tous une très bonne année 2009 ! :Þ
Girl Genius est un webcomic très surprenant. Une histoire mélangeant la fantasy, la magie, la mécanique, des savants fous et un univers très victorien proche du steampunk, enfin en moins sombre. Les auteurs, Phil et Kaja Foglio n’apprécient pas d’ailleurs l’étiquette de steampunk et lui préfère une de leur propre invention : gaslamp fantasy.
Dans cet univers, les savants disposent parfois d’une petite étincelle, le spark, qui leur permet de réaliser leurs idées les plus folles. Et par folles ça va de la création d’une race de mutants à celle d’un casse-noisettes capable de raser une petite ville. Les plus puissants d’entre-eux se sont hissés à la tête des différents États d’Europe.
Nous suivons donc les aventures d’une jeune fille, Agatha, disposant bien évidement du spark bien qu’elle l’ai longtemps ignoré, projetée malgré elle au beau milieu de luttes d’influences et de guerres entre les sparks, le tout en comptant aussi sur de sombres agents travaillant pour l’Autre, entité ténébreuse réputée pourtant disparue en même temps que les derniers représentants de la famille Hétérodyne, l’une des familles spark les plus puissantes qu’il soit.
C’est donc une intrigue très complexe à lire, aux multiples rebondissements, coups de théâtres. Chaque mystère résolu apporte son propre lot de questions. Et même si ce n’est pas toujours évident à suivre, c’est extrêmement agréable à lire. C’est bourré d’humour et d’idées folles.
Le dessin est aussi très agréable à voir. Après une période de flottement au début de la série, je crois que les auteurs ont vraiment capté leur style. Et leur nouveau coloriste fourni un travail superbe, c’est un vrai délice à voir sur le PC comme sur papier.
C’est donc à lire les lundis, mercredis et vendredis sur http://www.girlgeniusonline.com/, actuellement les auteurs ont terminé le volume 8 et se détendent avec une parodie de Cendrillon. Les volumes 1 à 7 sont eux disponibles en version papier par exemple sur Amazon.
Depuis quelques jours, l’hiver revient en force sur Toulouse. J’ai jamais beaucoup aimé l’hiver, je supporte mal le froid. Je n’aime pas plus l’été par ailleurs, je supporte aussi mal la chaleur. Il me faudrait idéalement un printemps ou un automne perpétuel pour me contenter.
Il y a pourtant quelque chose que j’apprécie avec l’hiver. C’est de pouvoir rester au chaud chez soi quand le temps devient affreux. Cela m’apporte une profonde sensation de sécurité. Je suis content d’être à l’abri, et je regarde dehors par la fenêtre le temps qu’il fait.
Tout cela en fait lié à un souvenir d’enfance. Celui de m’endormir sous ma couette, sous les toits alors que la pluie battante tambourinait sur la fenêtre « velux » juste au dessus de ma tête. C’est bien l’une des seules choses que j’appréciais en hiver…