5 centimètres par seconde

5 centimètres par seconde, c’est la vitesse à laquelle les pétales de cerisier tombent. C’est aussi le titre d’un film en trois parties : 秒速５センチメートル ou plus lisiblement, Byōsoku Go Senchimētoru. Qu’est ce qu’il est triiiiiiiiste !

La musique comme le dessin sont très agréables et entraînent le spectateur à la suite de Takaki à travers quelques étapes de sa vie d’abord à l’école, puis au lycée et enfin dans le début de sa vie professionnelle.

Une mélancolie profonde s’exprime à travers ce film, les personnages semblent n’avoir aucun contrôle sur leur destin qu’ils subissent lentement au fil de leur vie. Ils se croisent, se connaissent et se laissent partir dans une représentation de la futilité des contacts humains dans nos sociétés. L’amitié, l’amour, le contact sont condamnés à une courte durée à cause des contraintes de la vie : déménagement, changement d’emploi ou d’école… Et une fois que les chemins se séparent, il est vain de vouloir retenir une relation particulière avec quelqu’un.

Finalement la morale de l’histoire que donne 5 centimètres par seconde serait de profiter de la vie telle qu’elle se présente et au moment présent, de ne pas être timide et de se retenir sous peine de laisser échapper ce que l’on souhaiterait vivre et ceux dont on apprécie la présence.

Il s’agit définitivement d’un film à ne pas voir tout seul quand on déprime le soir…

(Et chose amusante pendant que je rédigeais cet article en pause au boulot, mon piti bouchon favori rédigeait le sien. Nous avions vu le film ensemble.)